spectacles

La lettre aux acteurs

Lecture - Durée 1h

Mis en lecture et interprété par Christine Dormoy avec la complicité de Chris Martineau (guitare electrique)

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Qu’est ce que la Lettre aux Acteurs ? Le texte d’un jeune auteur, Novarina, assistant avec passion et effroi  à la mise en scène de sa première pièce, L’Atelier Volant. Novarina prend conscience que le texte « mort sur le  papelard », le gisant, appelle, chez l’acteur un autre corps, un exercice de combustion des mots par le souffle différent des usages de l’époque.

 

© F. Desmesures

Comme Soulages nommerait l’outre-noir, Novarina fonde l’outre-Brecht :  encore plus distancié du pathos, encore plus engagé dans le corps. Du lyrique à l’état pur : du souffle et du rythme qui se fait voix. Empêché de suivre la fabrique in vivo de la mise en œuvre de son texte, consigné à la porte des répétitions, Valère décide d’écrire aux acteurs : ce sera la Lettre aux Acteurs.

« Ouvrir » la semaine Novarina  en proposant une « lecture »  de cette Lettre nous est apparu comme une évidence en contrepoint de l’exposition qui propose de « voir » sur les visages des acteurs les traces du passage d’un texte dans le corps.

Ce combat autour de L’Atelier volant, entre l’écriture, sa mise en bouche et cette lutte avec l’espace, est à la genèse de  toute l’œuvre de Novarina qui deviendra dès lors auteur-metteur en scène de ses pièces.

Christine Dormoy, Le Grain Théâtre de la Voix



"J’écris par les oreilles, pour les acteurs pneumatiques. Les points, dans les vieux manuscrits arabes, sont marqués par des soleils respiratoires. Respirez, poumonez ! Poumoner ça veut pas dire gueuler, se gonfler, mais au contraire avoir une véritable économie respiratoire, user tout l’air qu’on prend, tout l’dépenser avant d’en reprendre, aller jusqu’au bout du souffle, jusqu’à la constriction de l’asphyxie finale du point, du point de la phrase, du point qu’on a au côté après la course." La Lettre aux Acteurs - extrait

Coproduction : Théâtre de laVoix /Permanences de la Littérature avec le soutien de l’Oara 

 

"J’écris par les oreilles, pour les acteurs pneumatiques. Les points, dans les vieux manuscrits arabes, sont marqués par des soleils respiratoires. Respirez, poumonez ! Poumoner ça veut pas dire gueuler, se gonfler, mais au contraire avoir une véritable économie respiratoire, user tout l’air qu’on prend, tout l’dépenser avant d’en reprendre, aller jusqu’au bout du souffle, jusqu’à la constriction de l’asphyxie finale du point, du point de la phrase, du point qu’on a au côté après la course." La Lettre aux Acteurs - extrait

Coproduction : Théâtre de laVoix /Permanences de la Littérature avec le soutien de l’Oara